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Mano Solo disait « il y a sûrement des pays qui valent le coup Â». Maintenant, il y a une classe de Terminale ES, deux professeurs, une infirmière et un père qui peuvent être certain de ce début de chanson. Nous sommes aussi certain que Pondichéry marquera nos esprits éternellement.
En une seule journée, nous  avons été touché par une différence culturelle que beaucoup d’entre nous pensaient impossible. Pour ma part, le premier choc fut la circulation : une densité si forte et un code de la route si faible que des panneaux « no horn Â» (pas de klaxon) ornent quelques rues. Entre les motos à sens inerse et les tuc-tuc (prononcé « touc-touc Â») à trois roues et à toute vitesse, traverser la rue n’est pas si facile.
Mon second choc fut près de la mer : un grande statue du Mahâtma (« la grande âme Â») où l’on comprend soudainement pourquoi certain le surnomme Bapou : des dizaines d’enfants jouaient, collés à la statue, tournant autour comme des fils autour de leur père. Dans un pays comme la France, il aurait été impossible pour les enfants d’agir comme cela ; au centre des restrictions, l’art a moins de place qu’en liberté.
Le dernier choc de cette journée si courte mais si bien remplie, fut sur le chemin de retour à l’hôtel ; un éléphant et son cornac (maître) au milieu d’une petite rue bondée, où les gens se pressaient pour se faire bénir d’un coup de trompe sur la tête après une pièce dans une narine. À la suite de ma bénédiction par le Dieu Ganesh, tous les obstacles furent levés et Mano Solo revint soudain pour me chantonner : « Il y a sûrement des enfants bondissant sur le ventre des éléphants Â».

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Un éléphant dans la ville... Nans

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